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Festin de musique
Corporate body · Fondé en 1971

Selon le Rapport d’évaluation “le Festin de Musique de la Baie Sainte Marie (1979)”, préparé pour le Secrétariat d’État, le Festin de musique de la Baie Sainte Marie fut formé en 1971 sous le nom Clare Music Festival/Festival de Musique de Clare. On y regroupe des musiciens de Clare, Argyle et de Yarmouth qui offrent des prestations musicales en anglais et en français. Les premiers Festins étaient financés grâce aux dons offerts à l’entrée. En 1977, on demande un prix fixe à l’entrée sur les terrains de l’Université Sainte-Anne où une estrade et un site permanent sont construits. En 1978, on renomme le festival Festin de musique de la Baie Sainte-Marie, et on l’institut comme société à but non-lucrative.
L’objectif du Festin de musique de la Baie Sainte Marie était d’encourager la production et la diffusion de la musique des Acadiens de la Nouvelle-Écosse, et de promouvoir la culture acadienne. Pour ce faire, l’organisation à but non-lucratif organisait une série d’événements, spectacles, des soirées disco, des sessions de formations et autres activités autour de la musique.
En plus de favoriser des échanges créatifs, ces activités ont permis à plusieurs artistes de la région de se réunir et de se présenter en public. Certains d’entre eux sont devenus des musiciens professionnels : Herb LeBlanc, Johnny Comeau, Jackie Comeau, Kenneth Saulnier et Marcel Aymar, pour n’en nommer que quelques-uns.

Corporate body · 1937-

Le Petit Courrier was founded in 1937 by a board of 12 directors in order to provide the people of southwest Nova Scotia with an opportunity to read French. It began as one page of local news. The Digby Courier printed the first copy on February 10, 1937. By May, the Yarmouth Herald had taken over the task of printing Le Petit Courrier. It continued to be printed in Yarmouth until it was moved to West Pubnico in January 1939. Le Petit Courrier was printed and published in West Pubnico for the next thirty years. In 1970-1971, the Acadian Federation of Nova Scotia purchased Le Petit Courrier to use as a means of communication. The company L'imprimerie Lescarbot Ltée bought the newspaper and its name was changed to Le Petit Courrier de la Nouvelle-Écosse. In October 1977, the name was changed again to its current name Le Courrier de la Nouvelle-Écosse. Its new mandate was to develop links between the francophone and Acadian communities of Nova Scotia and to promote their interests. In 1987, the Féderation Francophone (Acadienne) de la Nouvelle-Écosse became the new owner of Le Courrier de la Nouvelle-Écosse.

Corporate body

Urbain Belliveau est le vrai fondateur de la compagnie Benjamin J. Belliveau. En 1883, Urbain ouvrit à son compte un magasin, à l'Anse-des-Belliveau et, en 1887, il se construisit une goélette pour le commerce des Indes Occidentales. Il la nommait L'Urbain B. Son magasin fit en moyenne des affaires pour 8 000$ par année, en farine seulement, et 3 000$ en autres marchandises. En 1892, M. Belliveau s'est fait construire un quai à ses frais, qui lui coûta 2 000$. Deux ans plus tard, les flammes ont détruit son magasin avec toutes la marchandise. Ce fut une lourde perte car il n'y avait pas un sou d'assurance, mais un nouvel édifice beaucoup plus spacieux que l'ancien vint bientôt le remplacer. En 1887, Urbain confia la gérance de son commerce à son plus jeune fils, Benjamin, et en fit en même temps son associé. Benjamin est donc le second grand meneur de l'entreprise et, en 1898, le commerce qu'il gère pour son père depuis onze ans, commence à porter son nom. Suivant la mort de son père en 1897, il fut joint par ses frères Charles et Joseph comme associés. Elle consistait alors d'un chantier de construction navale, d'une flotte de goélettes, d'un magasin, d'une scierie et d'un commerce d'expédition du bois. Suite à la mort de Benjamin en 1930, c'est Gilbert Belliveau qui gère les affaires de la compagnie. Durant sa gérance, la Compagnie Ben J. Belliveau s'est occupée principalement de l'expédition du bois. En plus, il opère à son propre compte, une ferme de renards dans les années 1938 à 1945. Urbain, Benjamin et Gilbert Belliveau étaient les dirigeants principaux de l'entreprise. Notons cependant que d'autres individus ont eu des parts dans la compagnie. Durant la gérance de Benjamin, ses frères aînés, Charles et Joseph, avaient des parts égales avec Ben et travaillaient dans autres rôles avec lui. Pendant la gérance de Gilbert, Wilfred à Ben et Charles à Urbain avaient tous des parts. Enfin à la mort de Charles en 1942, son testament lègue sa part de la compagnie également à ses deux fils Gilbert et Basile. Cet état est demeuré jusqu'à vers la mort de Gilbert en 1970 quant l'entreprise mis fit à presque toutes ses activites. La fonction de Wilfred fut toujours de garder le magasin. Basile le plus jeune et le dernier des associés, est arrivé au début des années trente après avoir contracté la tuberculose et il a dû s'occuper des comptes du bois.

Corporate body · 1968-

Le Conseil des Arts et d'Artisanat de Clare fut formé en 1968. Le premier président était Félix Thibodeau. Le but de ce conseil était de travailler au développement et à l'appréciation des arts et de l'artisanat sous toutes leurs formes dans la région de Clare. La Constitution cite que pour atteindre ce but, le C.A.A.C. travaille avec le Comité d'Éducation Adulte du C.S.A., la Division de l'Éducation de la N.-É. et la Commission Scolaire de Clare. Le Conseil des Arts a contribué à la création de la chorale de la Baie Ste-Marie, et la fanfare régionale de Clare. Le Conseil a aussi organisé plusieurs ateliers en peinture, poterie, photographie, céramique, macramé, tissage etc.

Corporate body · 1960-

Le 25 février 1960, un groupe de dames bénévoles se rencontrèrent au Collège Sainte-Anne pour discuter de la manière de rendre service à la Colonie de jeunesse acadienne (dorénavant C.J.A.). Ce camp d'été, fondé en 1959 par le Père Yvon Lanteigne, devait servir de camp-école d'éducation chrétienne et patriotique. Le camp d'été était aussi un agent de promotion de la langue française et de la culture acadienne à la Baie Sainte-Marie. Le 7 mars 1960, l'association des Dames Patronesses de la C.J.A fut formée. Le but principal de l'association était de travailler à l'avancement culturel et civique de la jeunesse acadienne. Au cours de la cérémonie menée par le Père Lloyd d'Entremont le 20 avril 1960, 112 dames devinrent membre de cette nouvelle association. Madame Edith Comeau-Tufts fut sa première directrice. Au fil des ans, les membres des Dames Patronesses s'occupèrent de prélever des fonds, faire des cueillettes, organiser des bingos, des ventes d'art et d'artisanat, afin de munir la C.J.A de cuisine, salle de jeux, piscine, aménager le chemin menant au site, etc. Les Dames Patronesses existent toujours. Aline Quinlan en est la directrice et l'association compte environ 150 membres. L'association se charge toujours de l'entretient de la C.J.A mais la directrice avoue que les temps ont changés. Il est difficile d'organiser des réunions puisque les femmes travaillent souvent à l'extérieur du foyer.

Corporate body

C'est en septembre 1890 que les Pères Gustave Blanche et Aimé Morin, Eudistes de France, arrivaient à la Baie Sainte-Marie. Leur mission était de fonder une maison d'éducation supérieure afin d'instruire les jeunes Acadiens de la province. Dès le 1er novembre 1890, les Pères Blanche et Morin ont donnèret des cours à une vingtaine d'étudiants qui se réunissaient au presbytère du village de Pointe-de-l'Église. Plusieurs textes disponibles dans la bibliothèque du Centre acadien font la chronique de l'Université Sainte-Anne, il est donc inutile d'en faire une longue histoire ici. Néanmoins, cela vaut la peine de mentionner qu'en 1899 un feu a complètement détruit le «premier collège» réduisant au néant les efforts que les pères y avaient fait pendant neuf années. En dépit du dur choc que les pères éprouvèrent, ils ne se découragèrent pas. Deux semaines après l'incendie ils commencèrent les classes pour 48 élèves dans le presbytère pendant qu'ils amorcent les démarches pour la construction d'un deuxième «collège» qui serait bâtit sur la même emplacement que le premier. En septembre 1899, les élèves reprirent leurs classes dans le nouvel édifice. Ces débuts furent pénibles, les comforts physiques rares. Même la nourriture n'était pas toujours abondante. En dépit de ces difficiles débuts, l'Université s'est développée et a progressé à travers maintes épreuves, à travers deux guerres mondiales et à travers une période de transition qui vu l'institution passer des mains des Eudistes aux mains laïques. A cette dernière époque (début des années 1970), l'Université faillit déménager à Yarmouth où elle aurait prit la forme d'un collège communautaire.

Corporate body

La Societe l'Assomption Moncton, N.B. La Societe (Mutuelle) l'Assomption est fondee a Waltham, Massachusetts, le 8 septembre 1903. Son siege social est actuellement situe a Moncton, N.B. Cette societe est nee pour combler le besoin d'une organisation nationaliste visant a unifier le peuple acadien. Selon Desire d'Eon, la Societe Mutuelle l'Assomption fut fondee lors d'un congres acadien et a sa troisieme convention, a la Pointe-de-l'eglise, en 1907, M. Willie Comeau de Comeauville fut elu second vice-president. a ses debuts, la Societe l'Assomption est avant toute une societe d'entraide. L'assurance-vie, comme moyen de progres economique, ne fait son apparition qu'en 1914. Les avantages sociaux et economiques permettent a la Societe d'augmenter ses effectifs tres rapidement. En 1910, elle compte plusieurs milliers de membres repartis dans 97 succursales, dont la succursale d'Eon 82.

Télé-Clare
Corporate body · 1986-2012

Télé-Clare, une chaîne de télévision francophone destinée aux habitants de la Baie Sainte-Marie, célébrait son ouverture officielle en juin 1986, à l'arrivée du câble à la Baie. Afin de répondre aux exigences du câble, l'Université Sainte-Anne a formé un comité d'administration et établie Télé-Clare. En plus d'assurer une voix locale sur les ondes, Télé-Clare permettait de promouvoir et de contribuer à l'épanouissement de la culture francophone de la Baie Sainte-Marie.

Le studio de Télé-Clare était situé au quatrième étage de l'édifice Gustave-Blanche de l'Université Sainte-Anne, au campus de la Pointe-de-l'Église. En plus d'enregistrer des émissions dans cet espace, qui était également utilisée par les étudiants du programme d'immersion, l'équipe de production a filmé des scènes dans d'autres lieux. L'émission « Les Twangeux du lundi soir » animée par Marcel et Gene Cottreau était, par exemple, filmé dans la grange des Cottreau. Évidemment, la technologie de l'époque était moins avancée que celle d'aujourd'hui, mais le studio était doté d'un équipement de base.

Diffusée sur le poste numéro 13, Télé-Clare était dirigée par la communauté locale. Des bénévoles, notamment des gens de la communauté, s'occupaient de la production des émissions. L'équipe de production comptait plusieurs personnes. Edwin Doucet, un employé de l'Université Sainte-Anne, était le technicien principal. En plus d'avoir travaillé à l'installation du studio, il a enregistré la plupart des émissions de la chaîne. Plusieurs personnes étaient impliquées dans les débuts ; Dave LeBlanc, Nadine Belliveau, Pierre Belliveau, Melburn Blinn, Jean-Paul Comeau, Noël Despres, Mary Roddis, Arnold LeBlanc, Edwin Doucet et Rosanne Runte faisaient partie du Conseil d'administration, tandis que Lottie Thériault, Nadine Boudreau, Michel Thibault, Martin Comeau et Anita Maillet animaient des émissions.

La programmation de Télé-Clare était variée. En plus des maints spectacles de musique et de théâtre qui mettaient en valeur le talent d'artistes locaux, la chaîne diffusait le téléthon des « Papas Noël », des cours d'aérobie ainsi que des présentations et entrevues menées avec des gens de la région. Divers sujets étaient abordés, comme la musique, la cuisine, l'histoire, les métiers, l'éducation et la langue. Des annonces passaient également sur la chaîne permettant à la communauté et aux touristes de s'informer des nouvelles du milieu et des événements locaux. Pendant plusieurs années et jusqu'à la fermeture de la chaîne, Joyce Doucette, qui a travaillé comme adjointe administrative à l'Université Sainte-Anne, était responsable des annonces.

Il existait même une chanson thème (une transcription de celle-ci est disponible). Composée par Nadine Belliveau, qui était responsable de l'installation et de la programmation de Télé-Clare dans ses débuts, cette chanson donne un aperçu de la vie de la Baie Sainte-Marie à l'époque.

Télé-Clare, ayant été un des outils médiatiques majeurs à la Baie Sainte-Marie jusqu'à sa fermeture en décembre 2012, a joué un rôle important pour les Acadiens du milieu.

La plupart des émissions qui ont été diffusées pendant les premières années peuvent être visionnées au Centre acadien. Il est également possible d'acheter des copies de ces émissions.