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Notice d'autorité
Stehelin (famille)
Famille

Les fils d'Emile Stehelin seront envoyés chez les Eudistes à l'école Saint Jean de Versailles où Stehelin rencontrera un ancien soldat-ami, le père Gustave Blanche. Vers la fin du 19e siècle les Eudistes en France, comme les autres congrégations enseignantes, vivaient dans l'inquiétude quant à leur avenir étant donné l'attitude anti-cléricale du gouvernement. C'est dans le but de s'assurer un refuge au cas où cela serait nécessaire que les Eudistes acceptèrent l'inviation de fonder un collège en Amérique du Nord, plus precisément à Pointe-de-l'Église en Nouvelle-Écosse. Quelques années après son départ que le père Blanche offrait d'emmener Jean Stehelin, deuxième fils d'Emile âge de 24 ans. Le but du voyage en 1894 était de lui ouvrir des perspectives de travail dans ce jeune pays qu'était le Canada. Mais deux autres enfants Roger et Paul, voulaient suivre leur frère et c'est avec reticence qu'Emile permit à ses trois fils de quitter la France. Éventuellement la famille entière s'embarquait pour coloniser les terres vierges et boisée en arrière de Weymouth en Nouvelle-Écosse, endroit qui fut baptisé la Nouvelle-France. Avant longtemps une colonie de bucherons vit le jour au milieu de la forêt. La famille Stehelin, dont sept fils et trois filles, fut épaulée dans son entreprise par des Acadiens de la région qui travaillaient pour le compte du grand "Français de France". Avec le temps une importante industrie de bois de charpente se dévéloppa et avec les infrastructures portuaires de la ville de Weymouth le bois était facilement expédié. Un train qui fonctionnait sur des raills de bois transportait les gens et les produits forestiers de la Nouvelle-France à Weymouth. Après la mort de son épouse, Emile Stehelin vint s'établir définitivement à Weymouth, laissant son oeuvre dans les mains de ses fils. Mais quelque années après, soit en 1914, ce fut l'appel aux armes et cinq des garçons Stehelin vont s'enrôler dans l'armée française tandis qu'un sixième, Emile fils, fera partie de l'armée canadienne. Après la fin de la première guerre mondiale les Stehelin qui avaient goûté de nouveau à la France décidèrent de s'y installer de façon permanente. Ce fut la dislocation complète de la famille et la Nouvelle-France, devenue propriété d'étrangers, allait tomber en ruines.

Saulnier (family)
Famille

La famille Saulnier est une des familles pionnières à la Baie Sainte-Marie, Nouvelle-Écosse. René Saulnier, fils de René et de Magdeleine Maillet, est baptisé le 8 septembre 1769 une année après la fondation de la colonie acadienne. Dans la concession de terre de 1785 qui divisait les terres du village de Saulnierville, les noms de Pierre et Simon Saulnier, de Jean-Baptiste Saulnier, père et fils, et de Jean Saulnier figurent sur la liste des concessionnaires. C'est donc eux qui donnèrent leur nom à l'endroit. Ce sont les descendants de ces fondateurs qui furent les créateurs des documents de ce fonds. Comme dans de nombreux fonds de ce genre, nos renseignements sur la vie de ces gens sont limités à des connaissances généalogiques. Nous allons donc présenter cette information pour ce qui a trait à trois générations de cette famille. Damase Saulnier naquit en 1810, le fils de Dominique Saulnier et de Vitaline Boudreau. Il était connu sous le sobriquet de Tom. Pour épouse il prendra Suzanne Melanson, fille d'Henri Benoni, et quatre enfants vont naître de cette union, soit Vincent, John, Adèle et Martin né autour de 1858. Dans la vingtaine, Martin épousa Rose Comeau née en 1862. De cette union vont naître six enfants dont l'aîné, Thomas, naquit en 1885. François, un autre fils né en 1895 va épouser Delina Comeau, fille de Siffroi.

Melanson-Hamelin (famille)
Famille

Monsieur Amédée Melanson est né à Corberrie en 1882, le fils de Raymond Melanson, cultivateur, et de Marie LeBlanc. Après son séjour à l'école du village, il entrait au Collège Sainte-Anne pour faire le cours classique. Il réussit son baccalauréat-ès-arts et ès-lettres. Ensuite Amédée s'inscrivit à l'Université Dalhousie où il obtint un degré en médecine et en chirurgie. En 1906 il établit sa pratique de médecine familiale à Sainte-Anne-du-Ruisseau. Le 25 janvier 1910, le Dr. Melanson épousa, à Deschambault, Mlle Julie Hamelin. Julie Hamelin est née en 1875 à Deschambault, Québec, fille d'Antoine Damase Hamelin et de Félicité Beaudry. (Le Père Joseph Émile Hamelin était le frère de Mme Jule Hamelin Melanson). De cette union sont nés cinq enfants : Antoinette (1910), Falvien (1914), Raymond (1915), Guy (1917) et Émile (1918). Antoinette, ou " Ninette " comme on la nommait en famille, la première née, elle naquit le 12 décembre 1910 et à l'âge de 14 ans entrait au couvent des Ursulines à Deschambault, Québec, où elle est morte à l'âge de 16 ans. Raymond et Guy, après leurs études au Collège Sainte-Anne, sont entrés au séminaire des Eudistes à Gros Pin, Québec, et seront tous les deux ordonnés à la prêtrise. Flavien et Émile, après leurs études classiques au Collège Sainte-Anne, sont entrés à l'Université Laval pour compléter leurs cours en médecine et en chirurgie. Le Dr. Flavien s'est installé dans la maison paternelle après ses études et c'est là qu'il a établi sa pratique en médecine. Sa carrière fut coupée court par sa mort subite en 1974, à l'âge de 59 ans. Il laissa dans le deuil son épouse Joanne ainsi que trois enfants - Jean-Paul, Claude et Nicole. Le Dr. Amédée Melanson fut élu membre de l'assemblée législative pour le comté de Yarmouth en 1920. Il est décédé car en 1930, à l'âge de 48 ans.

Cottreau-Deveau (famille)
Famille

Henri Jerôme Cottreau naquit à Tusket-Wedge (Wedgeport), Nouvelle-Écosse, le 21 août 1857, fils de Jerôme et de Francoise Doucet. Connu sous le sobriquet de Laume, il épousa, le 30 juillet 1887, Colombe Deveau, fille d'Anselme et d'Henriette Deveau. Six enfants vont naître de cette union. Peu est connu de la vie de cet homme sauf pour son déménagement à la Rivière-aux-Saumons et ses liens avec la famille Deveau, ce qui explique pourquoi beaucoup des documents de ce fonds sont de cette famille. Par exemple, plusieurs documents d'Archange Deveau se trouvent dans ce fonds parce qu'il était le grand-pére paternel de Colombe, épouse d'Henri. En plus il exerçait plusieurs fonctions au sein de la Municipalité de Clare ayant occupé les postes de constable, greffier des permis, membre du Conseil de la santé et Custodian of Rolls for Statute Labour.

Bourneuf (famille)
Famille

Le premier Bourneuf à arriver au sud-ouest de la Nouvelle-Écosse fut François Lambert Bourneuf. Né le 19 novembre 1787 à Renéville, Département de la Manche en France, il était le fils de François et de Michelle Enoelle. En 1818 il épousa Marie Doucet et de cette union vont naître huit enfants dont Ambroise en 1821. François Lambert Bourneuf est mort à la Baie Sainte-Marie (Grosses Coques) le 16 mai 1871 à l'âge de 73 ans. En 1808, François Bourneuf s'engageait à bord de la frégate de la marine marchande nommée La Furieuse qui poursuivit le commerce entre la France et les îles des Caraïbes pendant les guerres napoléonniennes. Attaquée par une frégate de guerre britannique sur les bancs de Terre-Neuve, la Furieuse subit des dommages importants et plusieurs membres de son équipage furent blessés dans la bataille y inclus Bourneuf qui fut atteint par une balle à la jambe. Emprisonné pendant deux ans à Halifax, le jeune François réussit à s'evader en 1812 et sur une chaloupe de pêcheur il se rendit éventuellement dans le village de Pubnico où il fut retenu par les villageois pour faire la classe aux enfants. Mais étant un prisonnier de l'armée britannique sa présence à Pubnico pourvait causer des problèmes pour les gens. C'est alors que le juge de paix de l'endroit, Monsieur Bénoni d'Entremont, l'envoya à la Baie Sainte-Marie rencontré le curé français, Jean-Mandé Sigogne, pour des conseils. C'est devant ce prêtre que Bourneuf jura l'allégeance à la Couronne britannique et décida de s'installer à Grosses Coques où il fera la classe aux jeunes du village et des alentours. Peu après son arrivée à la Baie Sainte-Marie, François Lambert Bourneuf s'intéressa au commerce et à l'hiver de 1817-1818, il fit construire une goélette qu'il employa pour le commerce de diverses denrées (planches, poissons, oeufs, beurre, etc.) avec le port de Saint-Jean au Nouveau-Brunswick. Avant sa mort, il aura été responsable pour la construction d'une trentaine de navires à Grosses Coques. Malheureusement la faillite de la Compagnie Allison and Spur de Saint-Jean ruina également Bourneuf qui trouva refuge et consolationdans la rédaction de son autobiographie. En plus de ses intérêts commerciaux, Bourneuf avait le goût de la politique. En 1843, il sera élu à la legislature provinciale en tant que représentant du canton de Clare et le sera sans interruption pour les prochaines seize années. Il était membre du parti réformateur (précurseur du parti libéral) et donc disciple de Joseph Howe. Il fut battu pour la première fois en 1859 par le candidat conservateur Mathurin Robichaud. Le deuxième enfant de François Lambert Bourneuf et de Marie Doucet était Ambroise, né le 19 août 1821. Il épousa Charlotte Dugas et 11 enfants vont naître de cette union. Malheureusement nous connaissons peu de renseignements sur la vie d'Ambroise sauf qu'il était douanier à Port Acadie (Pointe-de-l'Église) dans la période 1866 -1892 d'après les documents dans ce fonds.

LeBlanc Family of East Pubnico
Famille

André LeBlanc was born in Middle East Pubnico, Nova Scotia on June 12, 1823. On May 1st, 1855, André married Marie Anne Pothier, who was born in Ste. Anne du Ruisseau in 1832. They had 12 children. Their third son Louis Léander, who was born on June 23, 1861, married Rose Magdeleine Amirault on January 16, 1899. Louis Léander, who was also known as Sny, and his family lived with his parents and the house was intended to be passed on to him. Louis Léander and Rose had five children. On Rose's death in 1967, the property was passed on to her son, Louis J. (Louis Sny) LeBlanc. None of the five children ever married. André LeBlanc's son Rudolph, also has records in this fonds along with Evelyn Esther LeBlanc, daughter of Rose and Louis Leander.

Buckley (family)
Famille

William Hall Buckley (1874-1950) was born at Guysborough, N.S., son of James Buckley, merchant, and his wife Mary (Scott). William Buckley learned watchmaking at Waltham factory, Boston, Mass., and opened a watchmaking and jewellery store, Guysborough, 1894. He married, 1897, Effie M. Hadley of Guysborough. They had nine children, three of whom, Mary Abigail, Edith Willena, and Walter Guy, participated with their father to some degree in a photography business out of the jewellery store. Another son, Carman, became a professional photographer at Antigonish. William Buckley sold his photographs and "real photo" postcards, many of the latter by Walter and Mary as well as a few by Edith. He also had photographs published as postcards by Nerlich and Co., Toronto. Buckley became an optometrist, as did his son Walter, who ran the family business with his father. Walter Buckley revived the family's postcard business, having photographs from 1931-1952 printed by Thatcher Winger Associates. He sold the store in 1968, but continued as an optician out of his home until 1980.

Chipman (family)
Famille

Handley Chipman (1714-1799) and his son, William Allen Chipman (1757-1845), were New England planters who moved with their families from Rhode Island to Cornwallis Township, N.S., ca. 1764. They built a sizeable fortune as merchants, farmers and landowners and held several appointments and elected positions in Kings County. William Henry (1807-1870), merchant, farmer, and politician, married Sophia A. Cogswell (1807-1878) and they had nine children. Their son, John Ross Chipman (1834?-1927) was a farmer and exporter, and married Sarah Eliza (Starr).

McQueen (family)
Famille

Daniel McQueen (1819-1894) and Catherine Collard (Olding) (1822-1916) were married in New Glasgow, N.S. in 1849. They raised eight children in Sutherlands River, Pictou Co., where Daniel was a carpenter and farmer. With the exception of the eldest, all the McQueen daughters were schoolteachers. The eldest child, Jane (1850-1934), was diagnosed with mental illness and for many years was a patient at Mount Hope, Dartmouth, N.S. Mary Isabel (commonly known as "Bell", 1851-1928) married Freeman W. Wisdom in 1880 and lived in Saint John, N.B. Elizabeth Davidson ("Eliza") (1854-1912) married Norman Cunningham, MD, and lived in Dartmouth. Susan Dove (1856-1941) married Edwin Crowell, DD, and lived in Barrington, N.S. George William (1858-1899) moved to New York, N.Y. Margaret Jane ("Jessie") (1860-1934) moved to Nicola Valley, Rossland, B.C., in 1888 to teach school. Daniel Forrester (1863-1864) died in infancy. Annie Lowden (1865-1941) also moved to Nicola Valley, Rossland, in 1887, where she married James Gordon in 1889. Daniel McQueen's younger brother, Duncan McQueen (1828-1884), moved from Pictou Co. to Boston in 1850, and later to Indiana where he became a ship's carpenter.

Lowden (family)
Famille

Robert Samuel Lowden (1812-1869) and Elizabeth ("Eliza") Olding (1813-1903) were married 1838 in Pictou County, N.S. They lived in Merigomish, where Lowden was involved in industrial and prospecting ventures such as iron, gold and oil, in Nictaux and Isaacs Harbour, N.S. and Parsons Pond, Nfld. Robert Lowden's brother, Charles Thomas Lowden (1815-1891), and the latter's family moved to Cattarangus, New York.