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Notice d'autorité
Hamelin, Joseph Émile, Père
Personne

Le Père Joseph Émile Hamelin était le frère de Mme Julie Hamelin Melanson. Un extrait tiré de l'Évangéline du 12 septembre 1929 nous dit ceci : " ... l'abbé Hamelin était natif de la province de Québec. Après son ordination il avait été professeur au " Collège " Sainte-Anne de Pointe-de-l'Église puis curé à Prospect. Il était curé dans la paroisse de Buttes-Amirault depuis vingt-cinq ans [lors de son décès]." D'après quelques discours écrits par ses paroissiens à l'occasion de son 25e anniversaire de sacerdoce on constate qu'il jouissait d'une grande popularité. Lors de cet événement on lui avait fait cadeau d'une automobile.

Lester, John A., Jr, 1915-1983
Personne · 1915-1983

John (Jack) Lester Jr. naquit à Pottstown en 1915, fils de John et de Winnie Lester. Il fit ses études à l'Université Harvard et en 1946 il fut nommé professeur du département d'anglais au Collège Haverford en Pennsylvanie. L'intérêt de Lester envers le père Jean-Mandé Sigogne fut suscité suite à des vacances d'été que Lester et son épouse Wendy passaient à Wedgeport, Nouvelle-Écosse. Déjà en 1956 Lester prévoyait la publication d'un livre destiné, aux jeunes mais un refus par une compagnie d'édition mit fin à ses recherches en 1960. En 1971, lors d'un congé sabbatique de son institution Lester reprit son travail sur le père Sigogne avec une nouvelle intensité. Dans le but de connaître la vie de Sigogne avant son arrivée en Nouvelle-Écosse. Lester visita Londres où Sigogne vécu en exil, et il visita également le lieu de sa naissance en France. Ses recherches vont s'arrêter une deuxième fois en 1973 en partie à cause d'autres engagements et peut-être à cause du découragement que lui apportait le manque de renseignements sur son personnage. La parution d'un article de Dom Guy Oury en 1976 intitulé Les débuts du missionnaire Sigogne en Acadie inscrita Lester à poursuivre de nouveau ses recherches, ce qu'il fit lors d'une sabbatique à l'automne de 1980. En 1981, il prit sa retraite mais continuait son travail et ses recherches sur Sigogne. Au mois de mars 1983 John Lester, fils, mourra soudainement avant qu'il puisse publier son manuscrit J.M. Sigogne, The Missing Years. Les documents de la collection répresentent le fruits de vingt-cinq ans de recherche (1956-1982) sur la carrière européenne de l'Abbé Jean Mandé Sigogne. John A. Lester Jr. est mort en 1983.

Collectivité

C'est en septembre 1890 que les Pères Gustave Blanche et Aimé Morin, Eudistes de France, arrivaient à la Baie Sainte-Marie. Leur mission était de fonder une maison d'éducation supérieure afin d'instruire les jeunes Acadiens de la province. Dès le 1er novembre 1890, les Pères Blanche et Morin ont donnèret des cours à une vingtaine d'étudiants qui se réunissaient au presbytère du village de Pointe-de-l'Église. Plusieurs textes disponibles dans la bibliothèque du Centre acadien font la chronique de l'Université Sainte-Anne, il est donc inutile d'en faire une longue histoire ici. Néanmoins, cela vaut la peine de mentionner qu'en 1899 un feu a complètement détruit le «premier collège» réduisant au néant les efforts que les pères y avaient fait pendant neuf années. En dépit du dur choc que les pères éprouvèrent, ils ne se découragèrent pas. Deux semaines après l'incendie ils commencèrent les classes pour 48 élèves dans le presbytère pendant qu'ils amorcent les démarches pour la construction d'un deuxième «collège» qui serait bâtit sur la même emplacement que le premier. En septembre 1899, les élèves reprirent leurs classes dans le nouvel édifice. Ces débuts furent pénibles, les comforts physiques rares. Même la nourriture n'était pas toujours abondante. En dépit de ces difficiles débuts, l'Université s'est développée et a progressé à travers maintes épreuves, à travers deux guerres mondiales et à travers une période de transition qui vu l'institution passer des mains des Eudistes aux mains laïques. A cette dernière époque (début des années 1970), l'Université faillit déménager à Yarmouth où elle aurait prit la forme d'un collège communautaire.

Bourque, Louis Quentin, 1800-1892
Personne · 1800-1892

Louis Quentin Bourque est naquit le 31 octobre 1800 à Sainte-Anne-du-Ruisseau, le quatrième enfant de Joseph Bourque et de Véronique Amirault. A l'âge de trois ans il fut placé sous la tutelle de l'Abbé Jean-Mandé Sigogne, prêtre français récemment nommé à la cure des paroisses Sainte-Anne et Sainte-Marie de Pointe-de-l'Église. Vivant dans le presbytère avec le père Sigogne et quelques autres jeunes, Louis passera les prochaines seize années de sa vie auprès de ce curé qui lui donnera une formation académique au-delà de l'habituel à l'époque. Comme plusieurs Acadiens de la Baie Sainte-Marie à l'époque, Louis tenta une carrière sur la mer. Sa vie de pêcheur l'amena autour des côtes du Cap Sable, des Iles-de-la-Madeleine, voire même au Labrador. Pendant l'hiver, il revenait chez ses parents et faisait la classe à quelques enfants du village. Lui même redevint étudiant lorsqu'il suivit des cours en arpentage et en navigation d'un Irlandais à Yarmouth du nom de McIvor. En 1834, Louis Quentin Bourque épousait Rosalie Comeau, fille de François Comeau et de Marguerite Melanson. De cette union, six enfants vont naître, soit 4 filles et 2 garçons. L'éducation reçue aux mains du père Sigogne lors de sa jeunesse sera d'une grande valeur pour Louis Bourque. L'avantage qu'il avait sur ces concitoyens largement analphabètes à cause de sa formation lui permit de jouer un rôle important dans les affaires municipales à la Baie Sainte-Marie. Il fut à la fois arpenteur des terres, clerc des commissaires d'écoles, clerc de la session, juge de paix, commissaire de la court, registraire des naissances et décès, responsable des ventes de terre et de derniers testaments, etc. Louis Quentin Bourque est décédé en 1892.

Personne · 1870-1935

Edouard Alfred LeBlanc naquit le 15 octobre 1870 à Saint-Bernard, Nouvelle-Écosse, le fils de Luc LeBlanc et de Julie Belliveau et le dernier enfant né de cette union. Edouard-Alfred commença ses études dans l'école de son village natal d'Ohio où le gouvernement avait récemment construit une nouvelle école. Il est probable que par après il suivit des classes à Weymouth puis à La Butte (Meteghan River) car à l'âge de 19 ans (en 1889) il entra au Collège Saint-Joseph de Memramcook. Lorsque le Collège Sainte-Anne ouvra ses portes à Pointe-de-l'Église en 1891, Edouard Alfred changea d'institution et devint élève de la première classe des gradués de Sainte-Anne. A l'ouverture du séminaire du Sacré-Coeur à Halifax en 1895, par les Eudistes Edouard Alfred s'y inscrivit et passa 4 années en études théologiques. Le 29 juin 1898, à l'âge de 27 ans, il recevait, avec son cousin Désiré Comeau, l'onction sacerdotale des mains de Mgr. Cornelius O'Brien, archevêque d'Halifax. Ces deux jeunnes hommes furent les premiers Acadiens de la Baie Sainte-Marie à être ordonnés à la prêtrise. Après un stage de 3 ans comme vicaire à Meteghan, le père LeBlanc fut nommé à la cure de plusieurs paroisses du diocèse d'Halifax, notamment Caledonia, Rivière-aux-Saumons et Saint-Bernard. C'est lors de son séjour dans sa paroisse natale qu'il organisa la construction d'une imposante église en pierre qui devait prendre 32 ans à compléter. En 1912, le Vatican nomma Edouard Alfred LeBlanc évêque du diocèse de Saint-Jean au Nouveau-Brunswick, le premier acadien à être élevé à la dignité épiscopale. Cette nomination vint après plusieurs années de revendications par le leadership acadien de l'époque qui s'était donné la mission de voir l'un des leurs introniser sur un siège épiscopal aux provinces Maritimes. Lors de son séjour comme évêque, Mgr. LeBlanc sera responsable de la fondation de la paroisse l'Assomption à Moncton, de la fondation d'une congrégation religieuse d'enseignantes (les religieuses de Notre Dame-du-Sacré-Coeur) et sera un des meneurs dans la lutte pour la nomination du deuxième évêque acadien, Mgr. Patrice Alexandre Chiasson. Mgr. LeBlanc est mort le 17 février 1935 aprés 23 ans à la tête du diocèse de Saint-Jean. Son décès causa un profond deuil au sein de la société francophone car sa nomination à l'épiscopat avait été le moment longtemps attendu dans la lutte pour l'acadianisation de l'église catholique aux provinces Maritimes.

LeBlanc, Elie, Monseigneur, b.1897
Personne

Elie LeBlanc est né à Meteghan, Nouvelle-Écosse, le 11 novembre 1897, fils adoptif d'Urbain LeBlanc, charpentier, et de Marie Robichaud. Il était l'aîné de la famille; il avait une soeur, Lizzie et un frère, Lennie. En 1911, Elie LeBlanc est entré au Collège Sainte-Anne où il fit ses études classiques. Plus tard, il s'est rendu au grand séminaire d'Halifax. Le 17 juin 1923 il fut ordonné prêtre par Mgr. S.G. Chiasson et le 24 juin il a célébré sa première messe solennelle. Père LeBlanc était le 4e prêtre que la paroisse de Meteghan donnait à l'Église catholique romaine. Il fut vicaire à Meteghan jusqu'au 15 juillet 1928, c'est-à-dire qu'il a passé cinq années au service du curé Mgr. Côté. Les paroissiens sont tristes, mais ils félicitérent Père Elie LeBlanc lorsqu'il. Il put nommé curé de Chezzetcook, une des paroisses la plus importante du diocèse d'Halifax, où il compléta l'intérieur de l'église en 1929. Le 1er août 1937, le Père LeBlanc fut nommé curé de la paroisse de St. Bernard. Mgr LeBlanc est décédé le 18 septembre 1873 à Meteghan, et sa dépouille a été inhumeé au cimetière d la parsisse Saint- Bernard.

Thériault, Nil, Monseigneur, 1910-1998
Personne · 1910-1998

Nil Thériault est né à l'Anse-des-Belliveau, Nouvelle-Écosse, le 17 juin 1910, fils d'Élizée Thériault et d'Esther Doucet. Esther donna naissance à un deuxième fils en 1912. Malheureusement, on n'a presque pas le temps de le baptiser et il est mort. Nil n'a jamais vraiment connu son père, il était toujours en haute mer et, en 1914, il fut perdu en mer. Après sa disparition en mer, Esther est allée travailler au presbytère de la paroisse. Au cours des années, elle passa d'un presbytère à au autre, forçant Nil à passer d'une école à une autre jusqu'à ce qu'il entra au Collège Sainte-Anne en 1922. En juin 1930, Nil Thériault gradua du Collège pour ensuite se diriger au grand séminaire des Eudistes à Halifax où il fut ordonné prêtre en 1934. Cette même année, il fut nommé vicaire de la paroisse St-Ambroise de Yarmouth et de 1937 à 1939, il fut vicaire aux Bermudes. Ensuite, Mgr. Thériault est retourné en Nouvelle-Écosse où il fut vicaire de différentes paroisses. En 1944 il est retourné aux Bermudes, cette fois, pour neuf ans. En 1947, le Pape Pie XII le nomma à la Prélature domestique. En 1953, Mgr. Thériault était de retour en sa terre natale où il demeura curé de la cathédrale St-Ambroise jusqu'en 1963. Plus tard, il fut curé de différentes paroisses, y compris celles situées dans la Vallée d'Annapolis, jusqu'à sa retraite en 1978. Après sa retraite, Mgr. Thériault a organisé plusieurs voyages et pélerinages, ce qui a permis à plusieurs Acadiens et Acadiennes de visiter des pays inconnus. Ses pélerinages sont devenus populaires et il fut un des premiers à rétablir les liens rompus avec la population acadienne de la Louisiane. Ce prêtre a toujours supporté la cause acadienne et, en 1990, il reçeva un doctorat honorifique de l'Université Sainte-Anne pour son dévouement à la conservation du patrimoine acadien. En 1955, il a présidé le Comité diocésain des Fêtes du bicentenaire de la Déportation des Acadiens. De plus, il contribua à l'embellissement et à l'entretien du site du premier cimetière acadien de Clare, à la Pointe-à-Major. Mgr. Nil Thériault a été grandement apprécié de plusieurs personnes; il trouvait toujours le temps de visiter les malades, même quand il est devenu malade lui-même. En 1998, après deux années de maladie, Mgr. Thériault est décédé à l'âge de 87 ans, à la maison-mère des Soeurs de la Charité, Mont St-Vincent, à Halifax.

Blinn, Omer, 1936-
Personne · 1936-

Omer Blinn naquit à Saint-Bernard, Nouvelle-Écosse, le 28 février 1936, fils de Howard Blinn et de Dorothée Thibault. Après ses études à l'école du village, il entra au Collège Sainte-Anne en 1947 et, lors de sa graduation en 1953, il se vit décerné le diplôme du cours commercial. De 1953 à 1957, il fréquenta le Collège Saint-Joseph de Memramcook, où il obtint un baccaulérat ès commerce. L'année suivante, il gradua de l'Université Laval avec une maîtrise ès commerce. En 1958, il épousa Bernadette Blinn, fille de Auguste Blinn et de Agnès Boudreau. Quatre enfants vont naître de cette union. Après ses études, Omer Blinn fut employé à l'Assomption pendant cinq ans, deux ans dans le système scolaire du Québec et un an dans le système scolaire de Clare. En 1967, il retourna à son alma mater pour organiser et enseigner le cours de commerce chez cette institution menée par les pères de la Congrégation de Jésus et de Marie, dite Eudiste. Au moment de la laïcisation de l'Université Sainte-Anne au début des années 1970, Monsieur Blinn fut nommé vice -recteur à l'administration par le recteur Louis R. Comeau, poste qu'il a détenu jusqu'à sa retraite en 1994. Omer Blinn fut également impliqué du côté communautaire, ayant été élu conseiller et préfet de la Municipalité de Clare en 1970 et ce jusqu'en 1976.

Babin, Basile, Père, 1914-1984
Personne · 1914-1984

Jules-Joseph-Basile Babin naquit le 14 juin 1914, fils de Nicolas-Alfred Babin et de Marie-Elizabeth Bourque. Il était l'aîné et le seul fils de cette famille de 4 enfants vivant à Belleville, Nouvelle-Écosse. Ce petit village acadien était avoisinant de Sainte-Anne-du-Ruisseau, paroisse-mère des villages acadiens du comté de Yarmouth. Jeune enfant, Basile fréquenta l'école des Soeurs de la Charité (qui avaient un couvent à Sainte-Anne-du-Ruisseau) pendant quatre ans, avant d'entrer chez les Eudistes au Collège Sainte-Anne en 1925 à l'âge de 14 ans. Le jour de son vingtième anniversaire il obtint son baccalauréat-ès-arts et en août 1934, il commença son noviciat à Charlesbourg. C'est des mains de Mgr. Omer Plante, évêque auxiliaire de Quebec, que Basile Babin reçut l'onction sacerdotale le 26 février 1939. Les premières 14 années de prêtrise furent passées à l'Externat classique Saint Jean-Eudes à Québec. En 1949, il reçut un diplôme en bibliothéconomie de l'Université Laval pour mieux accomplir les fonctions de bibliothécaire qu'on lui avait confiées. Le père Basile Babin jouissait enormément de l'acquisition faite par les Eudistes de la bibliothèque de Pierre-Georges Roy (20,000 volumes), archiviste renommé de la province de Québec. Faible de santé, les supérieurs du père Babin décidèrent qu'un changement lui ferait du bien. Il fut affecté au Collège Sainte-Anne à Pointe-de-l'Église. C'est là, suite aux fêtes du bicentenaire de la déportation des Acadiens, qu'il va témoigner de son vif intérêt pour l'histoire. Voyant chez lui ce talent, on l'envoyait en Europe en vue d'organiser les Archives eudistes du Canada qui se trouvaient à Paris et à Rome. Ce stage, qui ne dura que deux ans (1955-57), va néanmoins le lancer sur sa carrière des 25 dernières années de sa vie, celle d'archiviste eudiste pour la province de l'Amérique du Nord. Atteint du cancer, le père Basile Babin est mort en le 9 septembre 1984. Archiviste chévronné et auteur de plusieurs écrits, le père Basile Babin est connu avant tout par sa dernière publication, Entre le Marteau et l'Enclume - Pierre-Marie Dagnaud à la Pointe-de-l'Église, Nouvelle-Écosse, 1899-1908.

Sigogne, Jean-Mandé, Père, 1763-1844
Personne · 1763-1844

Jean-Mandé Sigogne naquit à Beaulieu-lès-Loches, France, en 1763 fils de Mandé et Marguerite Robert. Ordonné à la prêtrise en 1787, il dût s'éxiler de son pays au moment de la Révolution française, refusant de prêter serment à la constitution civile des patriotes. Il prit refuge en Angleterre où il demeura jusqu'a son depart pour la Nouvelle-Écosse en 1799. C'est au printemps de cette année-là qu'il s'embarqua sur le Stag en direction l'Halifax. Après un court séjour dans cette ville portuaire, où il rencontra les autorités provinciales, avant de s'embarquer pour le sud-ouest de la province. Pendant les prochaines quarante cinq années, l'Abbé Sigogne oeuvra auprès des Acadiens des comtés actuels de Yarmouth et de Digby. Premier curé résident de l'endroit, il tâchera, dès le début, de mettre en place une structure ecclésiastique qui permetta le bon fonctionnement de son immense paroisse (de Bear River à Pubnico). Il établira deux centres principaux dans sa paroisse, l'un à la Baie Sainte-Marie (Ste-Marie) et l'autre à Sainte-Anne-du-Ruisseau (Ste-Anne). Les deux premières églises furent bâties là, mais avant la fin de sa carrière Sigogne en aura ajouté plusieurs autres. Le travail de l'Abbé Sigogne auprès des Acadiens dépassa les cadres religieux pour englober toute une série de fonctions séculieres. Avec le politicien renom Thomas C. Haliburton, Sigogne réussit à faire abolir les lois anti-catholiques qui empêchaient aux Acadiens de siéger à l'Assemblée législative de la Nouvelle-Écosse. Père Jean-Mandé Sigogne est mort en 1844.