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Notice d'autorité
Melanson, Amédée, Dr., 1882-1930
Personne · 1882-1930

Monsieur Amédée Melanson est né à Corberrie en 1882, le fils de Raymond Melanson, cultivateur, et de Marie LeBlanc. Après son séjour à l'école du village, il entrait au " Collège " Sainte-Anne pour faire le cours classique. Il réussit son baccalauréat-ès-arts et ès-lettres. Ensuite Amédée s'inscrivit à l'Université Dalhousie où il obtint un degré en médecine et en chirurgie. En 1906 il établit sa pratique de médecine familiale à Sainte-Anne-du-Ruisseau. Le 25 janvier 191, le Dr. Melanson épousa, à Deschambault, Mlle Julie Hamelin. De cette union sont nés cinq enfants : Antoinette (1910), Falvien (1914), Raymond (1915), Guy (1917) et Émile (1918). Le Dr. Melanson fut élu membre de l'assemblée législative pour le comté de Yarmouth en 1920. Il était beaucoup aimé de tout le monde - riches, pauvres, gens éduqués, gens ordinaires, etc. et son engagement au sein de divers comités religieux, patriotiques, et éducatifs, était fort apprécié. Le P. Quélo du " Collège " Sainte-Anne le décrivait comme un homme " profondément chrétien ".La carrière de ce grand personnage fut d'une courte durée, car en 1930, à l'âge de 48 ans, il est décédé. Un extrait tiré de L'Evangéline du 12 mai 1921 souligne que : " ... c'est un de nos plus distingués Acadiens, qui s'est toujours occupé des affaires publiques dans l'intérêt du bien général de son comté ... Ses principes religieux, son attachement à la belle langue de nos aïeux, son zèle envers l'éducation de notre jeunesse autant que sa compétence dans l'art médical lui donne une popularité incontestable. Le devoir et la charité avant tout, semblent être sa dévise. Aussi, partout comme dans sa famille il est hautement respecté. "

Melanson, Chester, 1940-
Personne · 1940-

Chester Melanson est né le 26 juin 1940 à Meteghan, Nouvelle-Écosse, fils d'Albert Melanson et d'Alfreda Saulnier. M. Melanson à fait ses études au Sacred Heart Academy, Meteghan; a l'École Supérieure de Clare, Meteghan River; et à l'Université du Nouveau-Brunswick où il obtenu un BA en Éducation Physique.
Le 21 février 1964, Chester épousa Valérie White, fille de Marc White et de Nina Keddy. De cette union sont nés trois garçons: Michael, Kevin et Noel.
De 1962 à 1974 Chester Melanson fut professor d'éducation physique du niveau élémentaire de toutes les écoles de Clare et de 1975 à 1976 au niveau secondaire, à l'École Supérieure de Clare. Durant ses 14 ans comme professeur d'éducation physique, il a servi comme instructeur pour les sports suivants: course cross-country, basketball, volleyball, athlétisme, et lutte olympique. En 1976, il fut nommé directeur des sports à l'Université Sainte-Anne. Il fut aussi directeur des affaires étudiantes, directeur des résidences et directeur athlétique.
Au cours des années, M. Melanson a fait partie de plusieurs organismes: membre de l'Association d'Éducation Physique du Comté de Lunenburg (1962-1974), président (1968-1969); membre de International Association of Approved Basketball Officials Board 154 (1968-1974); un des fondateurs et membre des directeurs de la New Ross District Museum Society; président du Ross Farm Museum, membre du club des Richelieu depuis 1975, vice-président (1976-1977); membre des Chevaliers de Colomb; fondateur du Conseil de l'Église catholique de Saint Patrick de New Ross.

En 1982 M. Melanson a été élu à la législature pour représenter la circonscription de Clare. M. Melanson vit présentement avec sa deuxième épouse, Rosalie.

Melanson, Flavien, Dr., 1915-1974
Personne · 1915-1974

Le Dr. Flavien s'est installé dans la maison paternelle après ses études et c'est là qu'il a établi sa pratique en médecine. Sa carrière fut coupée courte par sa mort subite en 1974, à l'âge de 59 ans. Il laissait dans le deuil son épouse Joanne ainsi que trois enfants - Jean-Paul, Claude et Nicole. Comme ses frères et son père avant lui, Flavien est allé faire ses études au " Collège " Sainte-Anne, son alma mater qu'il n'a jamais oubliée. De là il a continué ses études en médecine à l'Université Laval. Après son installation à Sainte-Anne-du-Ruisseau, il s'est engagé dans sa communauté en siégeant sur divers comités et en promouvant la cause acadienne. Flavien était du groupe qui a établi le Club acadien dans son village. Il fut aussi engagé à l'agrandissement et à la modernisation de l'hôpital de Yarmouth.

Melanson-Hamelin (famille)
Famille

Monsieur Amédée Melanson est né à Corberrie en 1882, le fils de Raymond Melanson, cultivateur, et de Marie LeBlanc. Après son séjour à l'école du village, il entrait au Collège Sainte-Anne pour faire le cours classique. Il réussit son baccalauréat-ès-arts et ès-lettres. Ensuite Amédée s'inscrivit à l'Université Dalhousie où il obtint un degré en médecine et en chirurgie. En 1906 il établit sa pratique de médecine familiale à Sainte-Anne-du-Ruisseau. Le 25 janvier 1910, le Dr. Melanson épousa, à Deschambault, Mlle Julie Hamelin. Julie Hamelin est née en 1875 à Deschambault, Québec, fille d'Antoine Damase Hamelin et de Félicité Beaudry. (Le Père Joseph Émile Hamelin était le frère de Mme Jule Hamelin Melanson). De cette union sont nés cinq enfants : Antoinette (1910), Falvien (1914), Raymond (1915), Guy (1917) et Émile (1918). Antoinette, ou " Ninette " comme on la nommait en famille, la première née, elle naquit le 12 décembre 1910 et à l'âge de 14 ans entrait au couvent des Ursulines à Deschambault, Québec, où elle est morte à l'âge de 16 ans. Raymond et Guy, après leurs études au Collège Sainte-Anne, sont entrés au séminaire des Eudistes à Gros Pin, Québec, et seront tous les deux ordonnés à la prêtrise. Flavien et Émile, après leurs études classiques au Collège Sainte-Anne, sont entrés à l'Université Laval pour compléter leurs cours en médecine et en chirurgie. Le Dr. Flavien s'est installé dans la maison paternelle après ses études et c'est là qu'il a établi sa pratique en médecine. Sa carrière fut coupée court par sa mort subite en 1974, à l'âge de 59 ans. Il laissa dans le deuil son épouse Joanne ainsi que trois enfants - Jean-Paul, Claude et Nicole. Le Dr. Amédée Melanson fut élu membre de l'assemblée législative pour le comté de Yarmouth en 1920. Il est décédé car en 1930, à l'âge de 48 ans.

Meuse, Laurent, 1912-1997
Personne · 1912-1997

Laurent Désiré Meuse (Muise) naquit à Sainte-Anne-du-Ruisseau le 26 septembre 1912 le fils de Thomas Muis et d'Elizabeth Brown. Le jeune Laurent fut élevé sur la ferme de son père apprenant a maîtriser les tâches quotidiennes de cette profession, mais au même temps il démontrait des aptitudes dans une autre voie, celle de l'Académique. Comme de fait c'est dans l'académique qu'il fera carrière. Il sera le premier garcon de son village a completer la onzième année, ce qu'à l'époque lui permettait d'enseigner. En 1959-1960 il passa une année à l'École Normale de Truro et suiva des cours de perfectionnement à l'Université Mount Allison. Toujours désireux d'apprendre Laurent Meuse suiva des cours à l'Université de Barcelone en 1974 et à l'Université du Mexique en 1975 où il entama des etudes de la langue espagnole. Laurent Meuse a fait la classe à plusieurs endroits aux provinces Atlantiques. Il enseigna à Port-au-Choix (Terre-Neuve) pour sept ans avant de revenir dans son coin natif où il faisait la classe pour deux ans à Abrams' River (village à l'ouest de Sainte-Anne-du-Ruisseau). Par la suite il enseigna à Comeauville (baie Sainte-Marie) avant de s'en aller prendre la direction de l'École de Chezzetcook (comté de Halifax). En 1963-1964 il était directeur de l'Écolse d'Aulac (au Nouveau-Brunswick) mais après cette année il revint en Nouvelle-Écosse pour enseigner dix ans à Ellershouse dans le comté de Hants (N.-É). En juin 1976 il prend sa retraite. Meuse a toujours eu un penchant pour l'histoire, spécialement l'histoire locale. Laurent Meuse et décédé le 19 novembre 1997.

Personne · d. 1924

Hilaire Valentin Pothier est né le 13 février à Tusket-Wedge (Wedgeport), Nouvelle-Écosse, le fils de Nicolas Pothier et de Scholastique Amirault de Pubnico. Rien n'indique où il aurait acquis ses compétences académiques mais son journal dévoile une capacité d'écriture peu commune dans ces régions acadiennes à l'époque. Il est possible qu'il ait suivi des classes du père Jean-Mandé Sigogne ou d'un des quelques instituteurs ambulants de à l'époque. A l'âge de 25 ans, Hilaire Pothier épousa Justine Pothier, fille de Jean-Baptiste et de Marie-Anne d'Entremont. De cette union vont naître cinq enfants dont trois fils et deux filles. C'est la dernière née, Marie-Evangéline (le 26 novembre 1870), qui va hériter du journal de bord de son père. Hilaire Pothier est décédé le 3 mars 1924 à Yarmouth, N.E.

Saulnier (family)
Famille

La famille Saulnier est une des familles pionnières à la Baie Sainte-Marie, Nouvelle-Écosse. René Saulnier, fils de René et de Magdeleine Maillet, est baptisé le 8 septembre 1769 une année après la fondation de la colonie acadienne. Dans la concession de terre de 1785 qui divisait les terres du village de Saulnierville, les noms de Pierre et Simon Saulnier, de Jean-Baptiste Saulnier, père et fils, et de Jean Saulnier figurent sur la liste des concessionnaires. C'est donc eux qui donnèrent leur nom à l'endroit. Ce sont les descendants de ces fondateurs qui furent les créateurs des documents de ce fonds. Comme dans de nombreux fonds de ce genre, nos renseignements sur la vie de ces gens sont limités à des connaissances généalogiques. Nous allons donc présenter cette information pour ce qui a trait à trois générations de cette famille. Damase Saulnier naquit en 1810, le fils de Dominique Saulnier et de Vitaline Boudreau. Il était connu sous le sobriquet de Tom. Pour épouse il prendra Suzanne Melanson, fille d'Henri Benoni, et quatre enfants vont naître de cette union, soit Vincent, John, Adèle et Martin né autour de 1858. Dans la vingtaine, Martin épousa Rose Comeau née en 1862. De cette union vont naître six enfants dont l'aîné, Thomas, naquit en 1885. François, un autre fils né en 1895 va épouser Delina Comeau, fille de Siffroi.

Semery, Henri, père, ca. 1909-1945
Personne

Le Père Henri Semery arriva à la paroisse de Pubnico-Ouest le 23 septembre (1909) au soir, avec sa mère (Constance E. Guirard), sa soeur (Mme. Zélie Clément) et son neveu. Natif de France, il était le fils de Henri Semery. Il se fit Spiritain de la Congrégation du Saint-Esprit. Il semble qu'il fit ses etudes théologiques à la maison des Spiritains de Beauvais, department d'Oise, près de Paris. Il vint a Canada et fait deux ou trois ans de ministère ailleurs dans l'archidiocèse d'Halifax. Il partit de Pubnico-Ouest vers la fin de 1920 et s'en alla dans le Maine, quand il devint curé de la paroisse Notre-Dame de la Paix, à Berwick. C'est là qu'il est décédé en 1945.

Sigogne, Jean-Mandé, Père, 1763-1844
Personne · 1763-1844

Jean-Mandé Sigogne naquit à Beaulieu-lès-Loches, France, en 1763 fils de Mandé et Marguerite Robert. Ordonné à la prêtrise en 1787, il dût s'éxiler de son pays au moment de la Révolution française, refusant de prêter serment à la constitution civile des patriotes. Il prit refuge en Angleterre où il demeura jusqu'a son depart pour la Nouvelle-Écosse en 1799. C'est au printemps de cette année-là qu'il s'embarqua sur le Stag en direction l'Halifax. Après un court séjour dans cette ville portuaire, où il rencontra les autorités provinciales, avant de s'embarquer pour le sud-ouest de la province. Pendant les prochaines quarante cinq années, l'Abbé Sigogne oeuvra auprès des Acadiens des comtés actuels de Yarmouth et de Digby. Premier curé résident de l'endroit, il tâchera, dès le début, de mettre en place une structure ecclésiastique qui permetta le bon fonctionnement de son immense paroisse (de Bear River à Pubnico). Il établira deux centres principaux dans sa paroisse, l'un à la Baie Sainte-Marie (Ste-Marie) et l'autre à Sainte-Anne-du-Ruisseau (Ste-Anne). Les deux premières églises furent bâties là, mais avant la fin de sa carrière Sigogne en aura ajouté plusieurs autres. Le travail de l'Abbé Sigogne auprès des Acadiens dépassa les cadres religieux pour englober toute une série de fonctions séculieres. Avec le politicien renom Thomas C. Haliburton, Sigogne réussit à faire abolir les lois anti-catholiques qui empêchaient aux Acadiens de siéger à l'Assemblée législative de la Nouvelle-Écosse. Père Jean-Mandé Sigogne est mort en 1844.

Stehelin (famille)
Famille

Les fils d'Emile Stehelin seront envoyés chez les Eudistes à l'école Saint Jean de Versailles où Stehelin rencontrera un ancien soldat-ami, le père Gustave Blanche. Vers la fin du 19e siècle les Eudistes en France, comme les autres congrégations enseignantes, vivaient dans l'inquiétude quant à leur avenir étant donné l'attitude anti-cléricale du gouvernement. C'est dans le but de s'assurer un refuge au cas où cela serait nécessaire que les Eudistes acceptèrent l'inviation de fonder un collège en Amérique du Nord, plus precisément à Pointe-de-l'Église en Nouvelle-Écosse. Quelques années après son départ que le père Blanche offrait d'emmener Jean Stehelin, deuxième fils d'Emile âge de 24 ans. Le but du voyage en 1894 était de lui ouvrir des perspectives de travail dans ce jeune pays qu'était le Canada. Mais deux autres enfants Roger et Paul, voulaient suivre leur frère et c'est avec reticence qu'Emile permit à ses trois fils de quitter la France. Éventuellement la famille entière s'embarquait pour coloniser les terres vierges et boisée en arrière de Weymouth en Nouvelle-Écosse, endroit qui fut baptisé la Nouvelle-France. Avant longtemps une colonie de bucherons vit le jour au milieu de la forêt. La famille Stehelin, dont sept fils et trois filles, fut épaulée dans son entreprise par des Acadiens de la région qui travaillaient pour le compte du grand "Français de France". Avec le temps une importante industrie de bois de charpente se dévéloppa et avec les infrastructures portuaires de la ville de Weymouth le bois était facilement expédié. Un train qui fonctionnait sur des raills de bois transportait les gens et les produits forestiers de la Nouvelle-France à Weymouth. Après la mort de son épouse, Emile Stehelin vint s'établir définitivement à Weymouth, laissant son oeuvre dans les mains de ses fils. Mais quelque années après, soit en 1914, ce fut l'appel aux armes et cinq des garçons Stehelin vont s'enrôler dans l'armée française tandis qu'un sixième, Emile fils, fera partie de l'armée canadienne. Après la fin de la première guerre mondiale les Stehelin qui avaient goûté de nouveau à la France décidèrent de s'y installer de façon permanente. Ce fut la dislocation complète de la famille et la Nouvelle-France, devenue propriété d'étrangers, allait tomber en ruines.