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Authority record
Person · 1914-1984

Jules-Joseph-Basile Babin naquit le 14 juin 1914, fils de Nicolas-Alfred Babin et de Marie-Elizabeth Bourque. Il était l'aîné et le seul fils de cette famille de 4 enfants vivant à Belleville, Nouvelle-Écosse. Ce petit village acadien était avoisinant de Sainte-Anne-du-Ruisseau, paroisse-mère des villages acadiens du comté de Yarmouth. Jeune enfant, Basile fréquenta l'école des Soeurs de la Charité (qui avaient un couvent à Sainte-Anne-du-Ruisseau) pendant quatre ans, avant d'entrer chez les Eudistes au Collège Sainte-Anne en 1925 à l'âge de 14 ans. Le jour de son vingtième anniversaire il obtint son baccalauréat-ès-arts et en août 1934, il commença son noviciat à Charlesbourg. C'est des mains de Mgr. Omer Plante, évêque auxiliaire de Quebec, que Basile Babin reçut l'onction sacerdotale le 26 février 1939. Les premières 14 années de prêtrise furent passées à l'Externat classique Saint Jean-Eudes à Québec. En 1949, il reçut un diplôme en bibliothéconomie de l'Université Laval pour mieux accomplir les fonctions de bibliothécaire qu'on lui avait confiées. Le père Basile Babin jouissait enormément de l'acquisition faite par les Eudistes de la bibliothèque de Pierre-Georges Roy (20,000 volumes), archiviste renommé de la province de Québec. Faible de santé, les supérieurs du père Babin décidèrent qu'un changement lui ferait du bien. Il fut affecté au Collège Sainte-Anne à Pointe-de-l'Église. C'est là, suite aux fêtes du bicentenaire de la déportation des Acadiens, qu'il va témoigner de son vif intérêt pour l'histoire. Voyant chez lui ce talent, on l'envoyait en Europe en vue d'organiser les Archives eudistes du Canada qui se trouvaient à Paris et à Rome. Ce stage, qui ne dura que deux ans (1955-57), va néanmoins le lancer sur sa carrière des 25 dernières années de sa vie, celle d'archiviste eudiste pour la province de l'Amérique du Nord. Atteint du cancer, le père Basile Babin est mort en le 9 septembre 1984. Archiviste chévronné et auteur de plusieurs écrits, le père Basile Babin est connu avant tout par sa dernière publication, Entre le Marteau et l'Enclume - Pierre-Marie Dagnaud à la Pointe-de-l'Église, Nouvelle-Écosse, 1899-1908.

Baker, Edward, 1771-1832
Person · 1771-1832

Edward Baker, fils de Charles et de Anne (Barron) Baker, de Amherst, en Nouvelle-ecosse, est ne le 17 octobre 1771. Il epousa Elisabeth Lusby en 1798 et representa le canton d'Amherst a l'Assemblee provinciale (1806-1818). Il deceda le 1er juillet 1832 des suites d'une chute a cheval.

Barron, Edward Sr, 1720-1800
Person · 1720-1800

Edward Barron Sr était membre du deuxième bataillon du 60e régiment des Royal Americans dans l'armée britannique; il servit à Québec en 1759 au cours de la bataille des Plaines d'Abraham, sous les ordres du général James Wolfe. Le colonel Barron reçut en conséquence de vastes terres dans le comté de Cumberland, en Nouvelle-Écosse. Ces terres, qui se situent entre Minudie et River Herbert, portent le nom de Barronsfield en son honneur. Il reçut par la suite d'autres terres par l’intermédiaire de la concession Athol.

Corporate body

Urbain Belliveau est le vrai fondateur de la compagnie Benjamin J. Belliveau. En 1883, Urbain ouvrit à son compte un magasin, à l'Anse-des-Belliveau et, en 1887, il se construisit une goélette pour le commerce des Indes Occidentales. Il la nommait L'Urbain B. Son magasin fit en moyenne des affaires pour 8 000$ par année, en farine seulement, et 3 000$ en autres marchandises. En 1892, M. Belliveau s'est fait construire un quai à ses frais, qui lui coûta 2 000$. Deux ans plus tard, les flammes ont détruit son magasin avec toutes la marchandise. Ce fut une lourde perte car il n'y avait pas un sou d'assurance, mais un nouvel édifice beaucoup plus spacieux que l'ancien vint bientôt le remplacer. En 1887, Urbain confia la gérance de son commerce à son plus jeune fils, Benjamin, et en fit en même temps son associé. Benjamin est donc le second grand meneur de l'entreprise et, en 1898, le commerce qu'il gère pour son père depuis onze ans, commence à porter son nom. Suivant la mort de son père en 1897, il fut joint par ses frères Charles et Joseph comme associés. Elle consistait alors d'un chantier de construction navale, d'une flotte de goélettes, d'un magasin, d'une scierie et d'un commerce d'expédition du bois. Suite à la mort de Benjamin en 1930, c'est Gilbert Belliveau qui gère les affaires de la compagnie. Durant sa gérance, la Compagnie Ben J. Belliveau s'est occupée principalement de l'expédition du bois. En plus, il opère à son propre compte, une ferme de renards dans les années 1938 à 1945. Urbain, Benjamin et Gilbert Belliveau étaient les dirigeants principaux de l'entreprise. Notons cependant que d'autres individus ont eu des parts dans la compagnie. Durant la gérance de Benjamin, ses frères aînés, Charles et Joseph, avaient des parts égales avec Ben et travaillaient dans autres rôles avec lui. Pendant la gérance de Gilbert, Wilfred à Ben et Charles à Urbain avaient tous des parts. Enfin à la mort de Charles en 1942, son testament lègue sa part de la compagnie également à ses deux fils Gilbert et Basile. Cet état est demeuré jusqu'à vers la mort de Gilbert en 1970 quant l'entreprise mis fit à presque toutes ses activites. La fonction de Wilfred fut toujours de garder le magasin. Basile le plus jeune et le dernier des associés, est arrivé au début des années trente après avoir contracté la tuberculose et il a dû s'occuper des comptes du bois.

Blinn, Omer, 1936-
Person · 1936-

Omer Blinn naquit à Saint-Bernard, Nouvelle-Écosse, le 28 février 1936, fils de Howard Blinn et de Dorothée Thibault. Après ses études à l'école du village, il entra au Collège Sainte-Anne en 1947 et, lors de sa graduation en 1953, il se vit décerné le diplôme du cours commercial. De 1953 à 1957, il fréquenta le Collège Saint-Joseph de Memramcook, où il obtint un baccaulérat ès commerce. L'année suivante, il gradua de l'Université Laval avec une maîtrise ès commerce. En 1958, il épousa Bernadette Blinn, fille de Auguste Blinn et de Agnès Boudreau. Quatre enfants vont naître de cette union. Après ses études, Omer Blinn fut employé à l'Assomption pendant cinq ans, deux ans dans le système scolaire du Québec et un an dans le système scolaire de Clare. En 1967, il retourna à son alma mater pour organiser et enseigner le cours de commerce chez cette institution menée par les pères de la Congrégation de Jésus et de Marie, dite Eudiste. Au moment de la laïcisation de l'Université Sainte-Anne au début des années 1970, Monsieur Blinn fut nommé vice -recteur à l'administration par le recteur Louis R. Comeau, poste qu'il a détenu jusqu'à sa retraite en 1994. Omer Blinn fut également impliqué du côté communautaire, ayant été élu conseiller et préfet de la Municipalité de Clare en 1970 et ce jusqu'en 1976.

Bourneuf (famille)
Family

Le premier Bourneuf à arriver au sud-ouest de la Nouvelle-Écosse fut François Lambert Bourneuf. Né le 19 novembre 1787 à Renéville, Département de la Manche en France, il était le fils de François et de Michelle Enoelle. En 1818 il épousa Marie Doucet et de cette union vont naître huit enfants dont Ambroise en 1821. François Lambert Bourneuf est mort à la Baie Sainte-Marie (Grosses Coques) le 16 mai 1871 à l'âge de 73 ans. En 1808, François Bourneuf s'engageait à bord de la frégate de la marine marchande nommée La Furieuse qui poursuivit le commerce entre la France et les îles des Caraïbes pendant les guerres napoléonniennes. Attaquée par une frégate de guerre britannique sur les bancs de Terre-Neuve, la Furieuse subit des dommages importants et plusieurs membres de son équipage furent blessés dans la bataille y inclus Bourneuf qui fut atteint par une balle à la jambe. Emprisonné pendant deux ans à Halifax, le jeune François réussit à s'evader en 1812 et sur une chaloupe de pêcheur il se rendit éventuellement dans le village de Pubnico où il fut retenu par les villageois pour faire la classe aux enfants. Mais étant un prisonnier de l'armée britannique sa présence à Pubnico pourvait causer des problèmes pour les gens. C'est alors que le juge de paix de l'endroit, Monsieur Bénoni d'Entremont, l'envoya à la Baie Sainte-Marie rencontré le curé français, Jean-Mandé Sigogne, pour des conseils. C'est devant ce prêtre que Bourneuf jura l'allégeance à la Couronne britannique et décida de s'installer à Grosses Coques où il fera la classe aux jeunes du village et des alentours. Peu après son arrivée à la Baie Sainte-Marie, François Lambert Bourneuf s'intéressa au commerce et à l'hiver de 1817-1818, il fit construire une goélette qu'il employa pour le commerce de diverses denrées (planches, poissons, oeufs, beurre, etc.) avec le port de Saint-Jean au Nouveau-Brunswick. Avant sa mort, il aura été responsable pour la construction d'une trentaine de navires à Grosses Coques. Malheureusement la faillite de la Compagnie Allison and Spur de Saint-Jean ruina également Bourneuf qui trouva refuge et consolationdans la rédaction de son autobiographie. En plus de ses intérêts commerciaux, Bourneuf avait le goût de la politique. En 1843, il sera élu à la legislature provinciale en tant que représentant du canton de Clare et le sera sans interruption pour les prochaines seize années. Il était membre du parti réformateur (précurseur du parti libéral) et donc disciple de Joseph Howe. Il fut battu pour la première fois en 1859 par le candidat conservateur Mathurin Robichaud. Le deuxième enfant de François Lambert Bourneuf et de Marie Doucet était Ambroise, né le 19 août 1821. Il épousa Charlotte Dugas et 11 enfants vont naître de cette union. Malheureusement nous connaissons peu de renseignements sur la vie d'Ambroise sauf qu'il était douanier à Port Acadie (Pointe-de-l'Église) dans la période 1866 -1892 d'après les documents dans ce fonds.

Person · 1800-1892

Louis Quentin Bourque est naquit le 31 octobre 1800 à Sainte-Anne-du-Ruisseau, le quatrième enfant de Joseph Bourque et de Véronique Amirault. A l'âge de trois ans il fut placé sous la tutelle de l'Abbé Jean-Mandé Sigogne, prêtre français récemment nommé à la cure des paroisses Sainte-Anne et Sainte-Marie de Pointe-de-l'Église. Vivant dans le presbytère avec le père Sigogne et quelques autres jeunes, Louis passera les prochaines seize années de sa vie auprès de ce curé qui lui donnera une formation académique au-delà de l'habituel à l'époque. Comme plusieurs Acadiens de la Baie Sainte-Marie à l'époque, Louis tenta une carrière sur la mer. Sa vie de pêcheur l'amena autour des côtes du Cap Sable, des Iles-de-la-Madeleine, voire même au Labrador. Pendant l'hiver, il revenait chez ses parents et faisait la classe à quelques enfants du village. Lui même redevint étudiant lorsqu'il suivit des cours en arpentage et en navigation d'un Irlandais à Yarmouth du nom de McIvor. En 1834, Louis Quentin Bourque épousait Rosalie Comeau, fille de François Comeau et de Marguerite Melanson. De cette union, six enfants vont naître, soit 4 filles et 2 garçons. L'éducation reçue aux mains du père Sigogne lors de sa jeunesse sera d'une grande valeur pour Louis Bourque. L'avantage qu'il avait sur ces concitoyens largement analphabètes à cause de sa formation lui permit de jouer un rôle important dans les affaires municipales à la Baie Sainte-Marie. Il fut à la fois arpenteur des terres, clerc des commissaires d'écoles, clerc de la session, juge de paix, commissaire de la court, registraire des naissances et décès, responsable des ventes de terre et de derniers testaments, etc. Louis Quentin Bourque est décédé en 1892.

Comeau Poirier, Léonie
Person

Léonie M. Comeau Poirier est originaire de Meteghan-le-Centre, Nouvelle-Écosse. Après avoir gradué du Collège normal de Truro, elle est devenue principale d’écoles situés dans les comtés de Digby, Richmond, Guysborough, Antigonish et Halifax. Après la mort de son mari, elle est retournée aux études. En 1969, elle a reçu un baccalauréat ès arts de l’Université Saint-Mary’s. Ensuite, elle a suivi des cours aux études supérieures à l’Université Mount Saint Vincent et elle participé à des universités d’été en France. En 1976, elle a obtenu un certificat d’enseignement du niveau 6.

Léonie Comeau Poirier est également devenue auteure, poète, journaliste et dramatiste. En 1985, elle a publié une collections d’anecdotes qui donne un aperçu de la vie familiale d’autrefois dans un recueil intitulé. My Acadian Heritage. Elle a également publié des textes dans Le Petit Courrier, Axion Magazine, Bluenose Magazine, The Canadian Author and Bookman, The Halifax Mail-Star, Dartmouth Free Press et bien d’autres. Mme Comeau Poirier était membre de, ou impliquée dans, plusieurs associations, dont le Writer’s Federation of Nova Scotia, The Dramatist Co-op, la branche néo-écossaise du Canadian Authors Association, The Heritage Trust Society, l’Alliance Française, la N.S. Teacher’s Union, la Société Historique de la Baie Sainte-Marie ainsi que la Fédération Acadienne de la Nouvelle-Écosse.

Comeau, Augustin, 1914-1990
Person · 1914-1990

Augustin Comeau est né à La Butte (Meteghan River), Nouvelle-Écosse, en 1914, fils d'Etienne Comeau et de Jeanne LeBlanc. Comeau a été propriétaire d'un magasin général à La Butte pendant 50 ans et officier des douanes pendant 10 ans. Augustin Comeau est décédé le 9 août 1990. Son épouse, Rosalie LeBlanc le précéda dans la tombe. Il laissa dans le deuil une fille, Jeanne-Marie à la Pointe-de-l'Église et un fils, François à Lower Saulnierville.