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Person · 1865-1957

Agnès Clémentine d'Entremont naquit le 11 décembre 1865 à Pubnico-ouest, Nouvelle-Écosse, fille de Jacques à Maximin et d'Agnès Dométhilde d'Entremont. Elle était l'une de trois enfants nés de cette union dont un meurt en bas âge. Tous les enfants de ce mariage vont mourrir célibataires ce qui explique pourquoi la succession d'Agnès d'Entremont passa à un ami. Nous connaissons peu de la vie d'Agnès d'Entremont sauf qu'elle était propriétaire d'une petite épicerie dans le village. Quant à son éducation, il n'y a aucune indication qu'elle en fréquenta une autre que l'école du coin mais elle avait sans doute le don de l'écriture comme l'atteste son journal personnel. Elle était également douée du sens d'observation et se permettait des commentaires ôsés pour l'époque lorsqu'elle posait sur papier ses pensées les plus personnelles sur les individus et les événement de son village à la fin du 19e siècle. Agnès d'Entremont est décédée le 12 mars 1957.

Bourneuf (famille)
Family

Le premier Bourneuf à arriver au sud-ouest de la Nouvelle-Écosse fut François Lambert Bourneuf. Né le 19 novembre 1787 à Renéville, Département de la Manche en France, il était le fils de François et de Michelle Enoelle. En 1818 il épousa Marie Doucet et de cette union vont naître huit enfants dont Ambroise en 1821. François Lambert Bourneuf est mort à la Baie Sainte-Marie (Grosses Coques) le 16 mai 1871 à l'âge de 73 ans. En 1808, François Bourneuf s'engageait à bord de la frégate de la marine marchande nommée La Furieuse qui poursuivit le commerce entre la France et les îles des Caraïbes pendant les guerres napoléonniennes. Attaquée par une frégate de guerre britannique sur les bancs de Terre-Neuve, la Furieuse subit des dommages importants et plusieurs membres de son équipage furent blessés dans la bataille y inclus Bourneuf qui fut atteint par une balle à la jambe. Emprisonné pendant deux ans à Halifax, le jeune François réussit à s'evader en 1812 et sur une chaloupe de pêcheur il se rendit éventuellement dans le village de Pubnico où il fut retenu par les villageois pour faire la classe aux enfants. Mais étant un prisonnier de l'armée britannique sa présence à Pubnico pourvait causer des problèmes pour les gens. C'est alors que le juge de paix de l'endroit, Monsieur Bénoni d'Entremont, l'envoya à la Baie Sainte-Marie rencontré le curé français, Jean-Mandé Sigogne, pour des conseils. C'est devant ce prêtre que Bourneuf jura l'allégeance à la Couronne britannique et décida de s'installer à Grosses Coques où il fera la classe aux jeunes du village et des alentours. Peu après son arrivée à la Baie Sainte-Marie, François Lambert Bourneuf s'intéressa au commerce et à l'hiver de 1817-1818, il fit construire une goélette qu'il employa pour le commerce de diverses denrées (planches, poissons, oeufs, beurre, etc.) avec le port de Saint-Jean au Nouveau-Brunswick. Avant sa mort, il aura été responsable pour la construction d'une trentaine de navires à Grosses Coques. Malheureusement la faillite de la Compagnie Allison and Spur de Saint-Jean ruina également Bourneuf qui trouva refuge et consolationdans la rédaction de son autobiographie. En plus de ses intérêts commerciaux, Bourneuf avait le goût de la politique. En 1843, il sera élu à la legislature provinciale en tant que représentant du canton de Clare et le sera sans interruption pour les prochaines seize années. Il était membre du parti réformateur (précurseur du parti libéral) et donc disciple de Joseph Howe. Il fut battu pour la première fois en 1859 par le candidat conservateur Mathurin Robichaud. Le deuxième enfant de François Lambert Bourneuf et de Marie Doucet était Ambroise, né le 19 août 1821. Il épousa Charlotte Dugas et 11 enfants vont naître de cette union. Malheureusement nous connaissons peu de renseignements sur la vie d'Ambroise sauf qu'il était douanier à Port Acadie (Pointe-de-l'Église) dans la période 1866 -1892 d'après les documents dans ce fonds.

Person

Le Père Joseph Émile Hamelin était le frère de Mme Julie Hamelin Melanson. Un extrait tiré de l'Évangéline du 12 septembre 1929 nous dit ceci : " ... l'abbé Hamelin était natif de la province de Québec. Après son ordination il avait été professeur au " Collège " Sainte-Anne de Pointe-de-l'Église puis curé à Prospect. Il était curé dans la paroisse de Buttes-Amirault depuis vingt-cinq ans [lors de son décès]." D'après quelques discours écrits par ses paroissiens à l'occasion de son 25e anniversaire de sacerdoce on constate qu'il jouissait d'une grande popularité. Lors de cet événement on lui avait fait cadeau d'une automobile.

Person · 1915-1983

John (Jack) Lester Jr. naquit à Pottstown en 1915, fils de John et de Winnie Lester. Il fit ses études à l'Université Harvard et en 1946 il fut nommé professeur du département d'anglais au Collège Haverford en Pennsylvanie. L'intérêt de Lester envers le père Jean-Mandé Sigogne fut suscité suite à des vacances d'été que Lester et son épouse Wendy passaient à Wedgeport, Nouvelle-Écosse. Déjà en 1956 Lester prévoyait la publication d'un livre destiné, aux jeunes mais un refus par une compagnie d'édition mit fin à ses recherches en 1960. En 1971, lors d'un congé sabbatique de son institution Lester reprit son travail sur le père Sigogne avec une nouvelle intensité. Dans le but de connaître la vie de Sigogne avant son arrivée en Nouvelle-Écosse. Lester visita Londres où Sigogne vécu en exil, et il visita également le lieu de sa naissance en France. Ses recherches vont s'arrêter une deuxième fois en 1973 en partie à cause d'autres engagements et peut-être à cause du découragement que lui apportait le manque de renseignements sur son personnage. La parution d'un article de Dom Guy Oury en 1976 intitulé Les débuts du missionnaire Sigogne en Acadie inscrita Lester à poursuivre de nouveau ses recherches, ce qu'il fit lors d'une sabbatique à l'automne de 1980. En 1981, il prit sa retraite mais continuait son travail et ses recherches sur Sigogne. Au mois de mars 1983 John Lester, fils, mourra soudainement avant qu'il puisse publier son manuscrit J.M. Sigogne, The Missing Years. Les documents de la collection répresentent le fruits de vingt-cinq ans de recherche (1956-1982) sur la carrière européenne de l'Abbé Jean Mandé Sigogne. John A. Lester Jr. est mort en 1983.

Corporate body

C'est en septembre 1890 que les Pères Gustave Blanche et Aimé Morin, Eudistes de France, arrivaient à la Baie Sainte-Marie. Leur mission était de fonder une maison d'éducation supérieure afin d'instruire les jeunes Acadiens de la province. Dès le 1er novembre 1890, les Pères Blanche et Morin ont donnèret des cours à une vingtaine d'étudiants qui se réunissaient au presbytère du village de Pointe-de-l'Église. Plusieurs textes disponibles dans la bibliothèque du Centre acadien font la chronique de l'Université Sainte-Anne, il est donc inutile d'en faire une longue histoire ici. Néanmoins, cela vaut la peine de mentionner qu'en 1899 un feu a complètement détruit le «premier collège» réduisant au néant les efforts que les pères y avaient fait pendant neuf années. En dépit du dur choc que les pères éprouvèrent, ils ne se découragèrent pas. Deux semaines après l'incendie ils commencèrent les classes pour 48 élèves dans le presbytère pendant qu'ils amorcent les démarches pour la construction d'un deuxième «collège» qui serait bâtit sur la même emplacement que le premier. En septembre 1899, les élèves reprirent leurs classes dans le nouvel édifice. Ces débuts furent pénibles, les comforts physiques rares. Même la nourriture n'était pas toujours abondante. En dépit de ces difficiles débuts, l'Université s'est développée et a progressé à travers maintes épreuves, à travers deux guerres mondiales et à travers une période de transition qui vu l'institution passer des mains des Eudistes aux mains laïques. A cette dernière époque (début des années 1970), l'Université faillit déménager à Yarmouth où elle aurait prit la forme d'un collège communautaire.

Person · 1800-1892

Louis Quentin Bourque est naquit le 31 octobre 1800 à Sainte-Anne-du-Ruisseau, le quatrième enfant de Joseph Bourque et de Véronique Amirault. A l'âge de trois ans il fut placé sous la tutelle de l'Abbé Jean-Mandé Sigogne, prêtre français récemment nommé à la cure des paroisses Sainte-Anne et Sainte-Marie de Pointe-de-l'Église. Vivant dans le presbytère avec le père Sigogne et quelques autres jeunes, Louis passera les prochaines seize années de sa vie auprès de ce curé qui lui donnera une formation académique au-delà de l'habituel à l'époque. Comme plusieurs Acadiens de la Baie Sainte-Marie à l'époque, Louis tenta une carrière sur la mer. Sa vie de pêcheur l'amena autour des côtes du Cap Sable, des Iles-de-la-Madeleine, voire même au Labrador. Pendant l'hiver, il revenait chez ses parents et faisait la classe à quelques enfants du village. Lui même redevint étudiant lorsqu'il suivit des cours en arpentage et en navigation d'un Irlandais à Yarmouth du nom de McIvor. En 1834, Louis Quentin Bourque épousait Rosalie Comeau, fille de François Comeau et de Marguerite Melanson. De cette union, six enfants vont naître, soit 4 filles et 2 garçons. L'éducation reçue aux mains du père Sigogne lors de sa jeunesse sera d'une grande valeur pour Louis Bourque. L'avantage qu'il avait sur ces concitoyens largement analphabètes à cause de sa formation lui permit de jouer un rôle important dans les affaires municipales à la Baie Sainte-Marie. Il fut à la fois arpenteur des terres, clerc des commissaires d'écoles, clerc de la session, juge de paix, commissaire de la court, registraire des naissances et décès, responsable des ventes de terre et de derniers testaments, etc. Louis Quentin Bourque est décédé en 1892.

Person · 1870-1935

Edouard Alfred LeBlanc naquit le 15 octobre 1870 à Saint-Bernard, Nouvelle-Écosse, le fils de Luc LeBlanc et de Julie Belliveau et le dernier enfant né de cette union. Edouard-Alfred commença ses études dans l'école de son village natal d'Ohio où le gouvernement avait récemment construit une nouvelle école. Il est probable que par après il suivit des classes à Weymouth puis à La Butte (Meteghan River) car à l'âge de 19 ans (en 1889) il entra au Collège Saint-Joseph de Memramcook. Lorsque le Collège Sainte-Anne ouvra ses portes à Pointe-de-l'Église en 1891, Edouard Alfred changea d'institution et devint élève de la première classe des gradués de Sainte-Anne. A l'ouverture du séminaire du Sacré-Coeur à Halifax en 1895, par les Eudistes Edouard Alfred s'y inscrivit et passa 4 années en études théologiques. Le 29 juin 1898, à l'âge de 27 ans, il recevait, avec son cousin Désiré Comeau, l'onction sacerdotale des mains de Mgr. Cornelius O'Brien, archevêque d'Halifax. Ces deux jeunnes hommes furent les premiers Acadiens de la Baie Sainte-Marie à être ordonnés à la prêtrise. Après un stage de 3 ans comme vicaire à Meteghan, le père LeBlanc fut nommé à la cure de plusieurs paroisses du diocèse d'Halifax, notamment Caledonia, Rivière-aux-Saumons et Saint-Bernard. C'est lors de son séjour dans sa paroisse natale qu'il organisa la construction d'une imposante église en pierre qui devait prendre 32 ans à compléter. En 1912, le Vatican nomma Edouard Alfred LeBlanc évêque du diocèse de Saint-Jean au Nouveau-Brunswick, le premier acadien à être élevé à la dignité épiscopale. Cette nomination vint après plusieurs années de revendications par le leadership acadien de l'époque qui s'était donné la mission de voir l'un des leurs introniser sur un siège épiscopal aux provinces Maritimes. Lors de son séjour comme évêque, Mgr. LeBlanc sera responsable de la fondation de la paroisse l'Assomption à Moncton, de la fondation d'une congrégation religieuse d'enseignantes (les religieuses de Notre Dame-du-Sacré-Coeur) et sera un des meneurs dans la lutte pour la nomination du deuxième évêque acadien, Mgr. Patrice Alexandre Chiasson. Mgr. LeBlanc est mort le 17 février 1935 aprés 23 ans à la tête du diocèse de Saint-Jean. Son décès causa un profond deuil au sein de la société francophone car sa nomination à l'épiscopat avait été le moment longtemps attendu dans la lutte pour l'acadianisation de l'église catholique aux provinces Maritimes.

Person

Elie LeBlanc est né à Meteghan, Nouvelle-Écosse, le 11 novembre 1897, fils adoptif d'Urbain LeBlanc, charpentier, et de Marie Robichaud. Il était l'aîné de la famille; il avait une soeur, Lizzie et un frère, Lennie. En 1911, Elie LeBlanc est entré au Collège Sainte-Anne où il fit ses études classiques. Plus tard, il s'est rendu au grand séminaire d'Halifax. Le 17 juin 1923 il fut ordonné prêtre par Mgr. S.G. Chiasson et le 24 juin il a célébré sa première messe solennelle. Père LeBlanc était le 4e prêtre que la paroisse de Meteghan donnait à l'Église catholique romaine. Il fut vicaire à Meteghan jusqu'au 15 juillet 1928, c'est-à-dire qu'il a passé cinq années au service du curé Mgr. Côté. Les paroissiens sont tristes, mais ils félicitérent Père Elie LeBlanc lorsqu'il. Il put nommé curé de Chezzetcook, une des paroisses la plus importante du diocèse d'Halifax, où il compléta l'intérieur de l'église en 1929. Le 1er août 1937, le Père LeBlanc fut nommé curé de la paroisse de St. Bernard. Mgr LeBlanc est décédé le 18 septembre 1873 à Meteghan, et sa dépouille a été inhumeé au cimetière d la parsisse Saint- Bernard.

Person · 1910-1998

Nil Thériault est né à l'Anse-des-Belliveau, Nouvelle-Écosse, le 17 juin 1910, fils d'Élizée Thériault et d'Esther Doucet. Esther donna naissance à un deuxième fils en 1912. Malheureusement, on n'a presque pas le temps de le baptiser et il est mort. Nil n'a jamais vraiment connu son père, il était toujours en haute mer et, en 1914, il fut perdu en mer. Après sa disparition en mer, Esther est allée travailler au presbytère de la paroisse. Au cours des années, elle passa d'un presbytère à au autre, forçant Nil à passer d'une école à une autre jusqu'à ce qu'il entra au Collège Sainte-Anne en 1922. En juin 1930, Nil Thériault gradua du Collège pour ensuite se diriger au grand séminaire des Eudistes à Halifax où il fut ordonné prêtre en 1934. Cette même année, il fut nommé vicaire de la paroisse St-Ambroise de Yarmouth et de 1937 à 1939, il fut vicaire aux Bermudes. Ensuite, Mgr. Thériault est retourné en Nouvelle-Écosse où il fut vicaire de différentes paroisses. En 1944 il est retourné aux Bermudes, cette fois, pour neuf ans. En 1947, le Pape Pie XII le nomma à la Prélature domestique. En 1953, Mgr. Thériault était de retour en sa terre natale où il demeura curé de la cathédrale St-Ambroise jusqu'en 1963. Plus tard, il fut curé de différentes paroisses, y compris celles situées dans la Vallée d'Annapolis, jusqu'à sa retraite en 1978. Après sa retraite, Mgr. Thériault a organisé plusieurs voyages et pélerinages, ce qui a permis à plusieurs Acadiens et Acadiennes de visiter des pays inconnus. Ses pélerinages sont devenus populaires et il fut un des premiers à rétablir les liens rompus avec la population acadienne de la Louisiane. Ce prêtre a toujours supporté la cause acadienne et, en 1990, il reçeva un doctorat honorifique de l'Université Sainte-Anne pour son dévouement à la conservation du patrimoine acadien. En 1955, il a présidé le Comité diocésain des Fêtes du bicentenaire de la Déportation des Acadiens. De plus, il contribua à l'embellissement et à l'entretien du site du premier cimetière acadien de Clare, à la Pointe-à-Major. Mgr. Nil Thériault a été grandement apprécié de plusieurs personnes; il trouvait toujours le temps de visiter les malades, même quand il est devenu malade lui-même. En 1998, après deux années de maladie, Mgr. Thériault est décédé à l'âge de 87 ans, à la maison-mère des Soeurs de la Charité, Mont St-Vincent, à Halifax.